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Du photovoltaïque sur l'eau et du nucléaire en mer

Publié le par Le blog des cadres du BTP

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Le secteur énergétique prendrait-il l’eau ? On ne parle pas ici d’accident nucléaire ou de tsunami, quoique ceci ait un rapport avec cela, mais des dernières annonces qui ont été faites, notamment au Japon où une PME française (cocorico) vient de livrer la plus grande centrale photovoltaïque flottante du monde.

L’installation se situe sur un bassin d’irrigation de 3 hectares, dans la banlieue de Tokyo.

Le Japon ? Depuis Fukushima, c’est peu dire que la recherche d’alternative au nucléaire est devenue une priorité nationale (Ce qui ne signifie pas abandon total du nucléaire : depuis la semaine dernière, les compagnies d’électricité japonaises peuvent demander le redémarrage de leurs réacteurs).

Faute de terres disponibles pour installer des équipements photovoltaïques, les Japonais ont donc décidé d’investir leurs plans d’eau douce. (La mer est un élément trop corrosif pour les panneaux photovoltaïques)

Pour cela, ils ont décidé de contracter avec la société française Ciet et Terre. Pourquoi celle-ci ? Simplement parce que son système d’ancrage révolutionnaire Hydrelio permet de diviser par deux le prix du kilowat crête par rapport à des modèles concurrents.

La centrale de Tokyo se compose de 4.600 modules poly-cristallins installés sur des flotteurs en Polyéthylène haute densité ancrés au fond grâce à des plaques insérées dans le sol et reliées à des câbles. La centrale devrait produire chaque année environ 1.540 MWh de courant. De quoi alimenter environ 550 foyers. C’est un joli coup pour Ciel et Terre d’autant que de nombreux autres projets existent là-bas. L'objectif est de 1.000 MW en 5 ans.

Bientôt le tour de la France ?

La Russie aussi a également décidé de se jeter dans le grand bain, mais le pays voit beaucoup, beaucoup plus grand : chez les tsars, on veut également installer des centrales sur l’eau… sauf que là, il s’agit de vraies centrales nucléaires.

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Photo DR

Selon différentes sources, la Russie serait sur le point de finaliser la première centrale-bateau. L’engin, évidemment insubmersible et intsunamissable, disposerait d’une centrale nucléaire qui pourrait alimenter une ville de 200 000 personnes tout en étant capable de se déplacer sur les océans du globe.

Tiens, ils pourront peut-être venir nous dépanner en Bretagne, vu qu’on finira bien par l’avoir, notre fameuse coupure géante…

Mais nous nous égarons.

Le bateau devrait être opérationnel d’ici à 2016 selon un journal Algérien qui cite des médias russes, qui citent souvent ce qu’on leur dit de citer. Donc, si l’on en croit ce qui se cite, la Russie envisage de produire le bateau en série, pour qu’ils servent dans les régions russes de l’Arctique, et pour l’exportation. (On va envoyer une lettre au Conseil régional breton).

L’Algérie, la Chine, l'Indonésie, la Malaisie, la Namibie, le Cap-Vert et l'Argentine auraient déjà manifesté de l’intérêt pour la choix.

(Même si cela paraît légèrement dangereux ou potentiellement terrifiant, c'est au choix).

Il faut dire qu’en cadeau bonux, les centrales peuvent être utilisées comme stations de désalinisation et produire 240 000 mètres cubes d’eau douce par jour.

On ne veut pas être mauvaise langue, mais si on nous annonce que la centrale peut changer l’eau en vin, ça ne nous paraitra pas moins crédible...

photo photovoltaïque : DR

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